Mais qu'est-ce qu'il se passe ? [Hilary]

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Je me souvenais parfaitement de ma journée d'hier, mais par contre, la soirée était plutôt trouble. Je m'étais fais largué par Olivia après qu'elle m'ai surpris dans une fâcheuse position avec sa meilleure amie. Ensuite je sais que je suis sortis de la maison en lâchant quelques injures à ma mère pour enfin allé m'acheter quelques bouteilles. Je n'avais pas envi d'aller dans un bar, là bas, tu payes un verre le prix d'une bouteille alors non merci. Même si je ne suis pas en manque financièrement je n'avais pas envie d'alimenter les bars. Alors autant allé dans la petite supérette juste à côté et boire sa bouteille pénard. Je me souvenais même avoir laisser un pourboire à la caissière parce qu'elle était mignonne. A mon réveil, tout était différent, j'étais dehors, par terre, à côté d'autre personne. Je sais très bien que j'ai abusé sur la boisson hier soir mais quand même, pas au point de m'endormir dehors... Enfin après tout. On fait tellement de conneries quand on est bourré. A côté de moi il y avait un sac rempli d'habiles. C'était les miens. Mais merde ! ma mère m'a-telle foutue à la porte parce que je lui ai dit qu'elle était conne? J'étais totalement perdu. Et qui était ses jambes qui dormait à côté de moi ?

Après quelques secondes de réflexion je décidais de me lever et de visiter l'endroit dans lequel j'étais. Je regardais les salles l'une après l'autre puis après être entré dans quasiment toutes les salles, je décidais de m'arrêter dans l'une d'elle. La bibliothèque. Avec un peu de chance je trouverais des bouquin qui me plaise, il n'y avait que ça pour me faire oublier dans quel endroit étrange j'étais...

J'été installé dans une vieille bergère couleur bordeau complétement défoncée. C'été le genre de vieux fauteuil tout pourri mais assez confortable quand même, avec un dossier d'au moins 1m50 de haut, avec des accoudoirs comme des bariques. Les ressorts sortaient un peu partout, et l'un d'eux me rentrait dans le dos. Bah, pas très grave, au point où j'en été, une cicatrice de plus ou de moins, rien a foutre. En fait, ce pourquoi j'aimais ce fauteuil, c'été qu'il été tourné vers la fenêtre, dos a la porte, et que quand j'été assise dedans, personne ne me voyait. Ce qui été bien pratique, en vérité. Surtout aujourd'hui. J'été morte, et je sentait que j'été a deux doigts de m'endormir. Mais nan, fallait pas, j'avais trop peur que les Cingles viennent me chercher pour faire leurs expériences bizarres sur moi ! Et puis, surtout, les aventures de Roméo & Juliette été trop captivantes ! Bon, okay, c'été une lecture carrément démodé, mais j'avais toujours aimer leur histoires d'amour douleureux, allez savoir pourquoi. Il n'y avait pas de bruit dans la pièce, même ma respiration et le bruit des pages qu'on tourne ne s'entendait pas. Et c'été tellement bien, j'avais l'impression d'être seule ici. Mes longs cheveux d'espagnole été détachés, et se répendait sur mes épaules, dans mon dos. Je me tenais en tailleur, et j'été invisible.

Le silence que j'adorais fut rompu, tout bêtement, par une respiration. Et puis il y avait une ombre qui s'étendait jusqu'a côté de mon fauteuil. C'été assurément une silhouette masculine, même si sa finesse pouvait apporter des doutes. Le jeune homme s'avança jusqu'au rayon de livres sans me voir, et j'hésitait a lui sauter dessus en hurlant. Finalement, je me contentait de bouger un peu, ce qui fit grincer les ressorts, et sursauter le jeune homme. Il se retourna, et je ne pu m'empecher de laché un hoquet de stupeur. A défaut d'être sympa avec nous, les Cingles avait bon goût, ils choisissaient quand même de beau spécimens !

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Instinctivement je me dirigeais vers les oeuvres de Shakespeare, bien que je détestais Romeo et Juliette, enfin surtout Romeo j'avais bien envi de lire Othello ou MacBeth, les sorcières sont plutôt drôles dans cette histoires enfin bref, cherchant des livres je découvris que le Romeo et Juliette n'était pas sur l'étagère. Peut-être que quelqu'un l'avait déjà brûlé ? Ou alors quelqu'un de mauvais gout l'avait entres les mains. Et oui, quelqu'un l'avait entre les mains, au moins ça me laissera le plaisir de le bruler moi même. Oh et pis après tout ! Je suis bloqué dans un endroit que je ne connais même pas, et je ne sais pas combien de temps je resterais ici... Alors à quoi ça m'avancera de brulé ce bouquin, je devais me calmer et me remettre les idées en place. Où est-ce que j'étais ? Et surtout comment est-ce que j'étais arrivé ici ?

Un grincement ce fit derrière moi, ce qui ne loupa pas de me faire sursauter. Le fauteuil que j'avais remarqué quelques secondes auparavant m'avait semblé vide mais je m'étais bien trompé. Quand je remarqua la fille assise dedans je cru voir Olivia, elle lui ressemblait tellement, mais non, ce n'était pas possible... je dévisageai la jeune fille puis fini par lui lancer la première question qui trônait dans mon esprit.

"J'suis où ?!"

Sans m'en rendre compte je m'était collé aux étagères derrière moi, restant le plus loin possible de la demoiselle, elle avait l'air tellement à l'aise dans cet endroit de fou, peut-être qu'elle avait quelque chose à voir dans le fait que je me retrouve ici...

Encore et toujours la même question. "On est où ?". "C'est quoi ici?". "Qu'est ce que je fais là ?". La plus drôle, ç'a avait été par Alex. "C'est une émission télé ?". Avec son adorable accent russe, c'été a croquer. Et là, cet inconnu : "J'suis où ?". J'envisageais de me fabriquer une pancarte écrite "Je ne sais pas où on est, et j'y suis pour rien !". Je sautait du fauteuil, et rejetait le Shakespear derrière moi, où il atterit ouvert. Je fixais le jeune homme. Il été visiblement plus grand que moi, même si me dépassé n'été pas un exploit en sois. Ses cheveux été d'un noir profond, sans reflet apparant, et s'ornait d'une unique mèche rouge a l'avant, artistiquement placée. J'hésite a lui tournre autour, a la façon d'une tigresse, comme je l'ai fait avec Rafael. Le pauvre "J'suis où?" a l'air tout perdu, et très inquiet, et en même temps me regarde avec les yeux d'un homme qui cherche des ressemblances entre deux person-Je ne sais pas où nous sommes... Et arrête de me regarder comme ça !nes. Je cherche ce regard, et détourne le mien dès qu'il le croise. C'est trop blessant, de ressembler a une autre, ça m'enlève toute identité, toute personnalité. Presque a contre-coeur, je lui réponds.

Je ne sais pas où nous sommes... Et arrête de me regarder comme ça !

Ma voix été pleine d'exaspération et de colère, je ne supportait pas qu'un inconnu me fixe ainsi, j'avais une forte envie de le gifler. Je réintégrais mon fauteuil, plaçais le livre sur mes genoux, et mes mains dans mon dos.

[pas terrible, désolée]

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Le ton sur lequel elle venait de me parler ne me plaisait pas vraiment, mais c'est vrai que je la fixait d'une façon très mal élevée. J'avais toujours adoré soutenir le regard des gens, je considérais ça comme un jeu mais là... Ce n'en était pas un. Sa ressemblance avec Olivia me frappait vraiment, les même yeux clairs, la même longue chevelure... J'arrêtai de la fixer sitôt qu'elle m'envoya le "arrête de me regarder comme ça !" en pleine tronche. Celui qui ne m'avait pas vraiment plus. Sur le même ton de voix que le sien je repris :

"C'est bon ! Excuse moi mais bon ! je me retrouve en plein milieu de gens, je sais pas ce que je fous ici et toi t'es là super à l'aise et qui plus est qui ressemble à deux gouttes d'eaux à mon ex ! Oh pis merde j'ai pas à me justifier..."

Là en gros, je venais de raconter à la demoiselle en face de moi tout ce que je pensais à l'instant présent. Mais finalement non, parce que j'aurais pu lui dire un vrai roman, d'ailleurs en parlant de roman je découvrit que c'était elle qui était en train de lire le fameux Romeo et Juliette. Je ne pu m'empêcher de pouffer de rire, un rire pas gay, plutôt sarcastique. Elle devait surement se demander qu'est-ce qu'il me prenait. D'abord de la fixer, ensuite de rigoler en voyant la première de couverture d'un livre. Vraiment taré le mec. En attendant quand on se retrouve dans un endroit comme celui ci, je n'allais pas tardé à le devenir réellement...

[ça vole pas bien haut...]

Encore cette sale envie de le frapper. Nan mais il va pas la bouclé, l'espèce de géant a chevelure noire et rouge ? Si il le fait pas... Non, j'veux même pas imaginé ce que je lui fais, ça sera trop cruel. Et puis, quoi ? Je ressemble a son ex ? Je marmonne un "va te faire foutre, ducon" assez audible, tout en reprenant ma lecture. Je décide de l'ignorer, si vraiment il veut que je soit cool avec lui, il n'a qu'a l'être avec moi, j'envisagerais alors d'être une fille sympa. Et qu'est-ce qu'il a dit ? Que j'été super a l'aise ici ? La, par contre, c'est trop. Je me rue sur lui, ma main a pris un élan... Enorme, sans me vanter, ça sera sans doute l'une des plus mémorables baffes de l'histoire. Mais, maiiiis, maiiiiiis... Il arrête ma main a 5 cm de sa joue. Je fulmine, retire ma main brusquement, et lui tourne le dos.

-Si tu répètes encore une fois que je suis a l'aise ici, c'est pas ton visage, que je vise...

Ma voix été pleine de menaces, que j'été prête a executer au moindre signes de rebellion de sa part... Je retourne m'assoir une nouvelle fois dans mon fauteuil, rouge de honte d'avoir loupé mon coup, et de colère d'être traitée ainsi. Lui, qu'il soit une super-star ou une personne du peuple, si il n'été pas plus sympa avec moi, il allais en voir de toutes les couleurs.

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

"Oh je suis pas ton chien, calme toi ! Je dis ce que je pense c'est pas ma faute si ça te plais pas alors ne me parle pas comme ça. Comme si j'avais peur..."

Comme si j'avais peur d'elle, et son "va te faire foutre" ne m'avais pas plu du tout mais je ne relevais pas. Elle était déterminée et pouvait faire mal ça je n'en doutais pas, d'ailleurs j'avais vu sa main passé très près de mon visage, je n'avais pas eu le réflexe de bouger ma tête mais t'intercepter sa main. Comme si elle croyait que j'allais me laisser faire. Oh et puis merde ! Je sais que d'habitude je suis quelqu'un de rancunier mais là, les circonstances étaient quelques peu étrange. Je ne savais pas ou j'étais, la jeune fille "à l'aise" ne le savait pas non plus. Et j'étais coincé ici. Jusqu'à quand ? Étais-je encore en Angleterre ou m'avait-on déplacé dans un autre pays ? Ce n'était pas vraiment le moment de faire se faire des ennemis. Pour une fois j'allais laisser ma fierté de côté. Je me laissais glisser contre l'étager puis finit assis sur le sol contre les quelques livres de Shakespeare.

"Bon ! Excuse moi, c'est juste que je suis completement perdu, apparemment tu dois l'être aussi... Et voilà quoi, bref euh... moi c'est Lukas."

Inconsciemment je fis exprès de bien prononcé le "S" alors que d'habitude celui ci était muet. Ma nature allemande remontait-elle donc ?

Je me détends un peu, il vient de s'excusé, et de se présenté. Wouah, un homme civilisé *o* Pour le coup, je sourit avec aimabilité, et repose mon livre, tout en cornant la page pour la retrouver, au cas où il me ferait a nouveau chier, que je puisse me replonger dans ma lecture pour l'oublir. Il a insister sur le "s" de son prénom, je soupsonne les origines autrichiennes, allemandes, ou hollandaises, a mon instar. Sauf que moi, je préfére montré mes origines espagnoles, vu que de toutes façons, mon sale caractère se charge de les montré T.T Je me lève, me plante face a lui, puis m'accroupit en tendant ma main.

-Je ne sais pas si on peut dire que je suis enchantée de te connaitre, mais je me présente tout de même =D Hilary. Je sais pas si d'autres se sont déjà reveillés, mais tu as des chances de croiser Alexey, dans ce manoir, et Elena. T'inquiètes, personne ne mords, a ma connaissance.

Je m'assois complétement par terre, muscles douleureux oblige. Je baisse mon visage, mais en gardant un angle me permettant de continuer a l'observer. Mmh, il a un visage agréable, des yeux a tombé, son piercing, si je pouvais, je lui piquerais, et puis ses fringues... Bah... Là, j'hallucine... Ils font les mêmes pour mec ? Il porte un slim (tiens, j'ai le même), un t-shirt blanc imprimé de motifs bizarres (j'ai encore le même que lui), et une veste imitation cuir (oh, devinez quoi...), et des baskets blanches, simples, mais qui complétent bien sa tenue. Oh, cette fois, je n'ai pas les mêmes que lui =) Je sens que lui aussi me dévisages. Alors je redresse mon visage vers lui, et souris. Sourire Colgate =D Et puis là, je résiste pas a la p'tite blague qui fout tout en l'air :

-J'adore tes fringues... Tu les as, pour les mecs ?

Avec un p'tit sourire déconneur, pour qu'il le prenne pas trop mal, quand même, ça serait dommage de se mettre a dos un type aussi beau !

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Hilary... Ce nom ne me disait rien, enfin par là je voulais dire que Olivia n'avait aucune soeur de se nom. D'où venait donc cette ressemblance ? Et puis qu'est ce que ça pouvait bien faire ? La dénommée Hilary commença à m'observer de la tête au pieds. Puis fit une remarque qui ne m'amusa pas vraiment, mais pour ne pas casser l'ambiance, je souris et lâcha un petit rire. En gros là, elle me prenait pour une fille ? Enfin bref, je dois admettre que mon T-shirt appartenait à ma cousine, mais nous l'avions acheté ensemble sur internet et rien ne laissait dire qu'il était pour femme.. La pauvre, elle ne le reverra pas tant que je serais coincé ici. Dommage elle l'aimait bien, et avait dépenser un moi de son argent de poche pour se l'offrir.

"Et ben, oui... C'est pour mecs"

Je reprenais mon sérieux, peu à peu et l'angoisse n'allait pas tarder à reprendre surface. Je me refusais à l'angoisse, non comme si ce n'était pas déjà assez difficile d'être ici.

"Uhm, Hilary... ça fais combien de temps que t'es ici ?"

Cette fois, ma voix était calme et douce, aucune tonalité Allemande, grave ne sonnais. Il fallait essayer d'en savoir plus...

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Je me souvenais parfaitement de ma journée d'hier, mais par contre, la soirée était plutôt trouble. Je m'étais fais largué par Olivia après qu'elle m'ai surpris dans une fâcheuse position avec sa meilleure amie. Ensuite je sais que je suis sortis de la maison en lâchant quelques injures à ma mère pour enfin allé m'acheter quelques bouteilles. Je n'avais pas envi d'aller dans un bar, là bas, tu payes un verre le prix d'une bouteille alors non merci. Même si je ne suis pas en manque financièrement je n'avais pas envie d'alimenter les bars. Alors autant allé dans la petite supérette juste à côté et boire sa bouteille pénard. Je me souvenais même avoir laisser un pourboire à la caissière parce qu'elle était mignonne. A mon réveil, tout était différent, j'étais dehors, par terre, à côté d'autre personne. Je sais très bien que j'ai abusé sur la boisson hier soir mais quand même, pas au point de m'endormir dehors... Enfin après tout. On fait tellement de conneries quand on est bourré. A côté de moi il y avait un sac rempli d'habiles. C'était les miens. Mais merde ! ma mère m'a-telle foutue à la porte parce que je lui ai dit qu'elle était conne? J'étais totalement perdu. Et qui était ses jambes qui dormait à côté de moi ?

Après quelques secondes de réflexion je décidais de me lever et de visiter l'endroit dans lequel j'étais. Je regardais les salles l'une après l'autre puis après être entré dans quasiment toutes les salles, je décidais de m'arrêter dans l'une d'elle. La bibliothèque. Avec un peu de chance je trouverais des bouquin qui me plaise, il n'y avait que ça pour me faire oublier dans quel endroit étrange j'étais...

J'été installé dans une vieille bergère couleur bordeau complétement défoncée. C'été le genre de vieux fauteuil tout pourri mais assez confortable quand même, avec un dossier d'au moins 1m50 de haut, avec des accoudoirs comme des bariques. Les ressorts sortaient un peu partout, et l'un d'eux me rentrait dans le dos. Bah, pas très grave, au point où j'en été, une cicatrice de plus ou de moins, rien a foutre. En fait, ce pourquoi j'aimais ce fauteuil, c'été qu'il été tourné vers la fenêtre, dos a la porte, et que quand j'été assise dedans, personne ne me voyait. Ce qui été bien pratique, en vérité. Surtout aujourd'hui. J'été morte, et je sentait que j'été a deux doigts de m'endormir. Mais nan, fallait pas, j'avais trop peur que les Cingles viennent me chercher pour faire leurs expériences bizarres sur moi ! Et puis, surtout, les aventures de Roméo & Juliette été trop captivantes ! Bon, okay, c'été une lecture carrément démodé, mais j'avais toujours aimer leur histoires d'amour douleureux, allez savoir pourquoi. Il n'y avait pas de bruit dans la pièce, même ma respiration et le bruit des pages qu'on tourne ne s'entendait pas. Et c'été tellement bien, j'avais l'impression d'être seule ici. Mes longs cheveux d'espagnole été détachés, et se répendait sur mes épaules, dans mon dos. Je me tenais en tailleur, et j'été invisible.

Le silence que j'adorais fut rompu, tout bêtement, par une respiration. Et puis il y avait une ombre qui s'étendait jusqu'a côté de mon fauteuil. C'été assurément une silhouette masculine, même si sa finesse pouvait apporter des doutes. Le jeune homme s'avança jusqu'au rayon de livres sans me voir, et j'hésitait a lui sauter dessus en hurlant. Finalement, je me contentait de bouger un peu, ce qui fit grincer les ressorts, et sursauter le jeune homme. Il se retourna, et je ne pu m'empecher de laché un hoquet de stupeur. A défaut d'être sympa avec nous, les Cingles avait bon goût, ils choisissaient quand même de beau spécimens !

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Instinctivement je me dirigeais vers les oeuvres de Shakespeare, bien que je détestais Romeo et Juliette, enfin surtout Romeo j'avais bien envi de lire Othello ou MacBeth, les sorcières sont plutôt drôles dans cette histoires enfin bref, cherchant des livres je découvris que le Romeo et Juliette n'était pas sur l'étagère. Peut-être que quelqu'un l'avait déjà brûlé ? Ou alors quelqu'un de mauvais gout l'avait entres les mains. Et oui, quelqu'un l'avait entre les mains, au moins ça me laissera le plaisir de le bruler moi même. Oh et pis après tout ! Je suis bloqué dans un endroit que je ne connais même pas, et je ne sais pas combien de temps je resterais ici... Alors à quoi ça m'avancera de brulé ce bouquin, je devais me calmer et me remettre les idées en place. Où est-ce que j'étais ? Et surtout comment est-ce que j'étais arrivé ici ?

Un grincement ce fit derrière moi, ce qui ne loupa pas de me faire sursauter. Le fauteuil que j'avais remarqué quelques secondes auparavant m'avait semblé vide mais je m'étais bien trompé. Quand je remarqua la fille assise dedans je cru voir Olivia, elle lui ressemblait tellement, mais non, ce n'était pas possible... je dévisageai la jeune fille puis fini par lui lancer la première question qui trônait dans mon esprit.

"J'suis où ?!"

Sans m'en rendre compte je m'était collé aux étagères derrière moi, restant le plus loin possible de la demoiselle, elle avait l'air tellement à l'aise dans cet endroit de fou, peut-être qu'elle avait quelque chose à voir dans le fait que je me retrouve ici...

Encore et toujours la même question. "On est où ?". "C'est quoi ici?". "Qu'est ce que je fais là ?". La plus drôle, ç'a avait été par Alex. "C'est une émission télé ?". Avec son adorable accent russe, c'été a croquer. Et là, cet inconnu : "J'suis où ?". J'envisageais de me fabriquer une pancarte écrite "Je ne sais pas où on est, et j'y suis pour rien !". Je sautait du fauteuil, et rejetait le Shakespear derrière moi, où il atterit ouvert. Je fixais le jeune homme. Il été visiblement plus grand que moi, même si me dépassé n'été pas un exploit en sois. Ses cheveux été d'un noir profond, sans reflet apparant, et s'ornait d'une unique mèche rouge a l'avant, artistiquement placée. J'hésite a lui tournre autour, a la façon d'une tigresse, comme je l'ai fait avec Rafael. Le pauvre "J'suis où?" a l'air tout perdu, et très inquiet, et en même temps me regarde avec les yeux d'un homme qui cherche des ressemblances entre deux person-Je ne sais pas où nous sommes... Et arrête de me regarder comme ça !nes. Je cherche ce regard, et détourne le mien dès qu'il le croise. C'est trop blessant, de ressembler a une autre, ça m'enlève toute identité, toute personnalité. Presque a contre-coeur, je lui réponds.

Je ne sais pas où nous sommes... Et arrête de me regarder comme ça !

Ma voix été pleine d'exaspération et de colère, je ne supportait pas qu'un inconnu me fixe ainsi, j'avais une forte envie de le gifler. Je réintégrais mon fauteuil, plaçais le livre sur mes genoux, et mes mains dans mon dos.

[pas terrible, désolée]

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Le ton sur lequel elle venait de me parler ne me plaisait pas vraiment, mais c'est vrai que je la fixait d'une façon très mal élevée. J'avais toujours adoré soutenir le regard des gens, je considérais ça comme un jeu mais là... Ce n'en était pas un. Sa ressemblance avec Olivia me frappait vraiment, les même yeux clairs, la même longue chevelure... J'arrêtai de la fixer sitôt qu'elle m'envoya le "arrête de me regarder comme ça !" en pleine tronche. Celui qui ne m'avait pas vraiment plus. Sur le même ton de voix que le sien je repris :

"C'est bon ! Excuse moi mais bon ! je me retrouve en plein milieu de gens, je sais pas ce que je fous ici et toi t'es là super à l'aise et qui plus est qui ressemble à deux gouttes d'eaux à mon ex ! Oh pis merde j'ai pas à me justifier..."

Là en gros, je venais de raconter à la demoiselle en face de moi tout ce que je pensais à l'instant présent. Mais finalement non, parce que j'aurais pu lui dire un vrai roman, d'ailleurs en parlant de roman je découvrit que c'était elle qui était en train de lire le fameux Romeo et Juliette. Je ne pu m'empêcher de pouffer de rire, un rire pas gay, plutôt sarcastique. Elle devait surement se demander qu'est-ce qu'il me prenait. D'abord de la fixer, ensuite de rigoler en voyant la première de couverture d'un livre. Vraiment taré le mec. En attendant quand on se retrouve dans un endroit comme celui ci, je n'allais pas tardé à le devenir réellement...

[ça vole pas bien haut...]

Encore cette sale envie de le frapper. Nan mais il va pas la bouclé, l'espèce de géant a chevelure noire et rouge ? Si il le fait pas... Non, j'veux même pas imaginé ce que je lui fais, ça sera trop cruel. Et puis, quoi ? Je ressemble a son ex ? Je marmonne un "va te faire foutre, ducon" assez audible, tout en reprenant ma lecture. Je décide de l'ignorer, si vraiment il veut que je soit cool avec lui, il n'a qu'a l'être avec moi, j'envisagerais alors d'être une fille sympa. Et qu'est-ce qu'il a dit ? Que j'été super a l'aise ici ? La, par contre, c'est trop. Je me rue sur lui, ma main a pris un élan... Enorme, sans me vanter, ça sera sans doute l'une des plus mémorables baffes de l'histoire. Mais, maiiiis, maiiiiiis... Il arrête ma main a 5 cm de sa joue. Je fulmine, retire ma main brusquement, et lui tourne le dos.

-Si tu répètes encore une fois que je suis a l'aise ici, c'est pas ton visage, que je vise...

Ma voix été pleine de menaces, que j'été prête a executer au moindre signes de rebellion de sa part... Je retourne m'assoir une nouvelle fois dans mon fauteuil, rouge de honte d'avoir loupé mon coup, et de colère d'être traitée ainsi. Lui, qu'il soit une super-star ou une personne du peuple, si il n'été pas plus sympa avec moi, il allais en voir de toutes les couleurs.

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

"Oh je suis pas ton chien, calme toi ! Je dis ce que je pense c'est pas ma faute si ça te plais pas alors ne me parle pas comme ça. Comme si j'avais peur..."

Comme si j'avais peur d'elle, et son "va te faire foutre" ne m'avais pas plu du tout mais je ne relevais pas. Elle était déterminée et pouvait faire mal ça je n'en doutais pas, d'ailleurs j'avais vu sa main passé très près de mon visage, je n'avais pas eu le réflexe de bouger ma tête mais t'intercepter sa main. Comme si elle croyait que j'allais me laisser faire. Oh et puis merde ! Je sais que d'habitude je suis quelqu'un de rancunier mais là, les circonstances étaient quelques peu étrange. Je ne savais pas ou j'étais, la jeune fille "à l'aise" ne le savait pas non plus. Et j'étais coincé ici. Jusqu'à quand ? Étais-je encore en Angleterre ou m'avait-on déplacé dans un autre pays ? Ce n'était pas vraiment le moment de faire se faire des ennemis. Pour une fois j'allais laisser ma fierté de côté. Je me laissais glisser contre l'étager puis finit assis sur le sol contre les quelques livres de Shakespeare.

"Bon ! Excuse moi, c'est juste que je suis completement perdu, apparemment tu dois l'être aussi... Et voilà quoi, bref euh... moi c'est Lukas."

Inconsciemment je fis exprès de bien prononcé le "S" alors que d'habitude celui ci était muet. Ma nature allemande remontait-elle donc ?

Je me détends un peu, il vient de s'excusé, et de se présenté. Wouah, un homme civilisé *o* Pour le coup, je sourit avec aimabilité, et repose mon livre, tout en cornant la page pour la retrouver, au cas où il me ferait a nouveau chier, que je puisse me replonger dans ma lecture pour l'oublir. Il a insister sur le "s" de son prénom, je soupsonne les origines autrichiennes, allemandes, ou hollandaises, a mon instar. Sauf que moi, je préfére montré mes origines espagnoles, vu que de toutes façons, mon sale caractère se charge de les montré T.T Je me lève, me plante face a lui, puis m'accroupit en tendant ma main.

-Je ne sais pas si on peut dire que je suis enchantée de te connaitre, mais je me présente tout de même =D Hilary. Je sais pas si d'autres se sont déjà reveillés, mais tu as des chances de croiser Alexey, dans ce manoir, et Elena. T'inquiètes, personne ne mords, a ma connaissance.

Je m'assois complétement par terre, muscles douleureux oblige. Je baisse mon visage, mais en gardant un angle me permettant de continuer a l'observer. Mmh, il a un visage agréable, des yeux a tombé, son piercing, si je pouvais, je lui piquerais, et puis ses fringues... Bah... Là, j'hallucine... Ils font les mêmes pour mec ? Il porte un slim (tiens, j'ai le même), un t-shirt blanc imprimé de motifs bizarres (j'ai encore le même que lui), et une veste imitation cuir (oh, devinez quoi...), et des baskets blanches, simples, mais qui complétent bien sa tenue. Oh, cette fois, je n'ai pas les mêmes que lui =) Je sens que lui aussi me dévisages. Alors je redresse mon visage vers lui, et souris. Sourire Colgate =D Et puis là, je résiste pas a la p'tite blague qui fout tout en l'air :

-J'adore tes fringues... Tu les as, pour les mecs ?

Avec un p'tit sourire déconneur, pour qu'il le prenne pas trop mal, quand même, ça serait dommage de se mettre a dos un type aussi beau !

NBRE MESSAGES : 10 ÂGE DU PERSONNAGE : 32

Hilary... Ce nom ne me disait rien, enfin par là je voulais dire que Olivia n'avait aucune soeur de se nom. D'où venait donc cette ressemblance ? Et puis qu'est ce que ça pouvait bien faire ? La dénommée Hilary commença à m'observer de la tête au pieds. Puis fit une remarque qui ne m'amusa pas vraiment, mais pour ne pas casser l'ambiance, je souris et lâcha un petit rire. En gros là, elle me prenait pour une fille ? Enfin bref, je dois admettre que mon T-shirt appartenait à ma cousine, mais nous l'avions acheté ensemble sur internet et rien ne laissait dire qu'il était pour femme.. La pauvre, elle ne le reverra pas tant que je serais coincé ici. Dommage elle l'aimait bien, et avait dépenser un moi de son argent de poche pour se l'offrir.

"Et ben, oui... C'est pour mecs"

Je reprenais mon sérieux, peu à peu et l'angoisse n'allait pas tarder à reprendre surface. Je me refusais à l'angoisse, non comme si ce n'était pas déjà assez difficile d'être ici.

"Uhm, Hilary... ça fais combien de temps que t'es ici ?"

Cette fois, ma voix était calme et douce, aucune tonalité Allemande, grave ne sonnais. Il fallait essayer d'en savoir plus...